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Comparaison du chômage en Allemagne et France

Comparaison du chômage en Allemagne et France

En France comme en Allemagne, le mode de calcul des chiffres du chômage s'inspire des critères établis par le Bureau international du travail (BIT). Mis au point afin de comparer les niveaux de chômage à travers le monde, cet outil de calcul est souvent mis en cause pour son comptage a minima du nombre de chômeurs.

En effet, ne sont pris en compte au sens du BIT que les chômeurs n'ayant pas travaillé une seule heure au cours de la semaine de référence, étant immédiatement disponibles, et ayant fait des démarches actives de recherche d'emploi.

Comparaison chômage officiel vs. chômage réel en Allemagne et en France

Bénéficiaires du chômage en France

Ainsi, en France seuls les chômeurs de la première catégorie (catégorie A) sont pris en considération dans les chiffres officiels. Il s'agit des personnes n'ayant aucun emploi et tenus d'en rechercher un activement.

Les chômeurs des catégories B et C, qui regroupent les personnes travaillant à temps partiel (ou très partiel) mais qui restent en recherche d'emploi, ainsi que des catégories D et E, dispensés d'une recherche active d'emploi (formation en cours ou maladie), ne sont pas retenus.

Au premier trimestre de 2019, on comptait 3 391 900 personnes sans emploi en France, correspondant à la première catégorie. En considérant les cinq catégories on arrive à un nombre de 5 603 400 chômeurs...

Bénéficiaires du chômage en Allemagne

On distingue deux catégories de chômeurs en Allemagne : d'une part, les bénéficiaires de l'Arbeitslosengeld I (AG I), ayant cotisé pendant un an minimum, et, d'autre part, les bénéficiaires de l'Arbeitslosengeld II (AG II), en fin de droit pour l'AG I ou percevant les minima sociaux.

Mais, comme en France, le taux de chômage ne prend donc pas en compte l'ensemble des demandeurs d'emploi.

Début 2019, les 2,33 millions de chômeurs officiels englobent les 793 000 bénéficiaires de l'AG I mais seulement une partie des 4 millions de bénéficiaires de l'AG II, qui se rapprochent des critères du BIT.

D'après une responsable de l'Arbeitsagentur d'Hambourg (équivalent de France Travail), souhaitant préserver l'anonymat :

"Si on additionne les catégories de chômeurs en capacité de travailler, on arrive à presque 5 millions parmi lesquels un grand nombre de chômeurs partiels ou de précaires bénéficiant du minimum vital."

En France comme en Allemagne, le taux de chômage "réel" est donc sensiblement plus élevé que le taux de chômage officiel.

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